La mécanique du vide, Exposition solo de Mani

Si vous me suivez sur Instagram, vous savez que je suis fan de street art (bon, en vrai, depuis quelques années, qui ne l’est pas ?). J’aime bien de temps en temps parcourir les rues de Lyon et chercher quelques nouvelles œuvres, souvent éphémères, en repérant reconnaitre les artistes. Car il ne faut pas oublier que les street-artists sont avant tout des artistes. Certains commencent par laisser libre-court à leur créativité sur des murs à l’extérieur par manque de moyen, ou par jeu, mais la plupart espèrent quand même pouvoir passer ensuite au stade de l’œuvre « transportable », qui leur ouvrira les portes des galeries (et pourquoi pas de la célébrité).

Il existe d’ailleurs des galeries qui leur ouvrent plus facilement les portes que d’autres, car elles ont bien compris que l’art urbain n’était pas un sous-genre. C’est le cas de SITIO, dont je vous avais déjà parlé ici, la galerie ouverte par l’association Superposition qui œuvrait avant rue Longue.

Depuis deux semaines et jusqu’à début mars, vous pouvez y voir des œuvres de Mani dans une exposition solo intitulée La mécanique du vide.

Vous connaissez peut-être Mani pour ses grands bonhommes longilignes que l’on rencontre parfois sur les murs lyonnais. Personnellement j’étais déjà fan, mais je suis tombé complètement sous le charme de ses petits modèles hyper minutieux lors du festival Urban Art Jungle en février dernier au Croiseur. C’est lui également qui avait fait la fresque d’introduction de l’exposition One shot il y a quelques mois à Confluence.

Pour cette première exposition solo à Lyon, ne sont présentés que des nouvelles œuvres. L’artiste a depuis quelques temps remplacés le stylo à bille par de l’encre de chine, et  on retrouve toujours son travail hyper minutieux. Les tableaux représentent des machines un peu vaines, dans un esprit un peu steam punk, mais exclusivement en noir et blanc. Quand il parle de son travail, il insiste souvent sur le blanc autour des œuvres, mettant ces pièces de mécanique en valeur, et pourtant comme un symbole du vide de nos vies auquel on doit se confronter au quotidien. Les grands bonhommes longilignes sont toujours présents (en modèles réduits, forcément), ainsi que d’autres petits personnages espiègles, un peu comme la coccinelle de Gotlieb.

Retrouvez Plus d’infos sur Mani sur son site internet ou en interview pour Superposition.

La mécanique du vide
Exposition solo de Mani
Du 31 janvier au 2 mars 2019

Le catalogue de l’exposition sort le jeudi 28 février, et l’artiste sera en dédicace ce jour-là à partir de 18h

Galerie SITIO
3 place Gensoul
69002 Lyon

Ouvert du lundi au samedi de 10h à 18h
https://www.facebook.com/superposition.urban.art.value/

A noter dans vos tablettes, le Urban Art Jungle revient cette année pour sa 5ème édition du 14 au 16 juin dans un lieu encore secret.

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