Dominique A

Je vous l’avais promis il y a quelques semaines, je vais commencer une petite série pour vous présenter mes coups de cœur pour les Nuits de Fourvière 2012.

Le premier de cette série sera Dominique A, qui se produira, à sa demande, à l’Odéon, le petit théâtre de Fourvière (à gauche du bar pour ceux qui n’y sont jamais allé) le lundi 18 juin 2012.

Dominique A, je l’ai déjà évoqué à pas mal de reprises (vous pouvez utiliser la fonction rechercher tout en haut à droite), mais je ne lui ai jamais consacré d’article. Pourtant, c’est un artiste que je suis et que j’apprécie depuis très longtemps (1993 ou 94 chez Bernard Lenoir, c’est pour vous dire…)

Rapide biographie pour ceux qui ne le connaissent pas. La carrière de Dominique A débute au début des années 1990 par des chansons rock plutôt minimalistes avec des textes soignés en français. Il est alors remarqué par Bernard Lenoir et les Inrockuptibles qui le font découvrir à un public d’initiés (dont moi 🙂 )

Malgré plusieurs albums d’excellente qualité aussi bien musicalement qu’au niveau des paroles, le succès tarde à venir. Mais c’est loin d’être ce qui motive Dominique A, qui continue son travail en se remettant en cause à chaque album.

Il collabore avec de nombreux musiciens, comme par exemple Françoiz Breut (évoquée ici ou ) qui deviendra sa compagne et qui lui donne la réplique dans quelques chansons :

(et oui, il avait des cheveux avant…)

Il fera également quelques apparitions très remarquées sur la Black Session de Yann Tiersen

En 2002, il est subjugué par l’album L’imprudence d’Alain Bashung. Il se paie alors le luxe d’embaucher une bonne partie de l’équipe de l’album pour travailler avec lui sur l’album Tout sera comme avant, accompagné d’un orchestre symphonique. Si le disque est remarqué par la critique, il sera un peu déroutant pour le public.

En 2006, il se recentre alors sur lui-même et ses proches pour son album l’Horizon, inspiré par son voyage dans les grands espaces du Groenland.

L’album suivant, La musique, est à nouveau différent, plus électronique. C’est celui qu’il a porté lors de ce génial concert à Feyzin en novembre 2009.

(Photo La bUze)

Son neuvième album, Vers les lueurs, sorti il y a quelques semaines est encore différent puisqu’il s’est adjoint cette fois les services de musiciens classiques, à savoir un quintet à vent.

Et comme quasiment à chaque fois, le pari est gagné. Les instruments acoustiques renforcent magnifiquement les mélodies, même les plus rock. L’album porte bien son titre, tellement les chansons sont empreintes de lumière. Un des meilleurs albums de ces derniers mois pour moi.

Pour les plus curieux, le site d’Arte vous permet de revoir le  concert qu’il a récemment donné à la Gaité Lyrique à Paris.

Pour les Nuits de Fourvière, il a choisi une formule différente. Déjà, comme dit en intro, sachez que c’est bien à sa demande que le concert aura lieu dans le petit théâtre, car il préfère l’intimité des petites jauges. Ensuite, le concert se fera en deux parties : d’abord une reprise de son tout premier (véritable) album, La Fossette, en ensemble restreint, puis en deuxième partie son nouvel album accompagné d’une grande formation.

Par contre, je vous conseille grandement de vous dépêcher pour réserver, car ça devrait être complet très vite. Ne vous fiez pas à la Fnac qui a épuisé son quota, ça ne signifie pas que c’est complet. La seule façon de le savoir est d’appeler directement la billetterie des Nuits de Fourvière au 04 72 32 00 00 (j’ai failli me faire avoir, moi).

En outre, sachez que Dominique A (Ané de son vrai nom) dédicacera son premier livre, Y revenir (à paraitre demain) ce jeudi 3 mai à 19h, à la libraire Passages à Lyon (11, rue de Brest – 69002 Lyon)

(çà vous laissera juste le temps après de filer au festival Changez d’air 🙂 )

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