Difficile de prendre la plume (ou le clavier) après le drame qu’on a vécu mercredi avec l’attentat qui a visé le journal Charlie Hebdo. Quand j’ai vu les alertes sur mon iPhone, j’étais effondré. J’ai passé pas mal de temps lors de ma pause de midi sur twitter à essayer d’en savoir plus. Il faut reconnaitre que dans ces cas-là, twitter est beaucoup plus immédiat que facebook. De retour au boulot, j’ai regardé un peu facebook et les sites d’infos, mais j’avais du mal à affronter la réalité, j’étais vraiment sous le choc.
La nouvelle s’est vite propagée : 12 personnes étaient mortes sous les balles de la haine, dont certaines personnalités comme les dessinateurs Cabu, Charb, Tignous, Wolinski, puis plus tard Honoré, et l’économiste Bernard Maris (qui officiait aussi sur France Inter), mais aussi des inconnus, ainsi que 2 policiers.
Pourtant c’étaient des gens bien, qui croyaient en leurs idées pour défendre leurs valeurs, nos valeurs devrais-je dire, contre l’obscurantisme, en particulier religieux et ils ne méritaient pas ça. Personne ne mérite la mort, mais surtout pas pour un dessin !
Je suis (un peu) soulagé de voir que les gens ont remplacé leur photo de profil facebook par un simple Je suis Charlie (initié par Joachim Roncin, de Stylist magazine), devenu rapidement le hashtag « officiel » de la mobilisation, de la révolte : #JeSuisCharlie. (Un peu) soulagé aussi de voir les rassemblements dès le jour même, plus ou moins spontanément, pour exprimer leur soutien à Charlie Hebdo, à la liberté de la presse d’une manière générale, ainsi qu’au refus de la peur et de l’amalgame.
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