Si vous êtes lyonnais et un minimum gastronome, vous ne pouvez pas ne pas avoir entendu parler du Lyon Street Festival qui s’est tenu le week-end dernier aux Subsistances (surtout que je vous en avais parlé ici…). Retour sur cet événement ultra gourmand.
Il s’agissait seulement de la 4ème édition de ce festival, mais dirait pourtant dit qu’il existe depuis toujours. Une fois encore, les organisateurs avaient vraiment bien préparé leur coup. Le site des Subsistances est magnifique et est vraiment bien adapté pour ce genre de manifestation. La déco était, une fois encore, vraiment chouette, et pour couronner le tout, il a fait super beau tout le week-end (bon, ça, ils n’y sont pour rien). L’ambiance était vraiment très bonne, et je pense que cela est confirmé par tous les sourires que l’on pouvait voir sur les visages des visiteurs, mais également des chefs qui prennent maintenant plaisir à revenir d’une année sur l’autre.
La sélection de chefs, tous styles confondus, est super intéressante pour les gourmets, mélange de chefs lyonnais, nationaux et internationaux qui se décarcassent tous pour faire des plats qui sortent de leur carte habituelles. Et même les chefs étoilés jouent le jeu, comme Mauro Calogreco, 3 étoiles au guide Michelin et chef du restaurant Mirazur, élu meilleur restaurant du monde. Malheureusement, je n’ai pas pu aller au festival le jour où il était là (car tous les chefs ne sont pas là tous les jours).
Un autre truc sympa au Lyon Street Food Festival, c’est la découverte de nouveaux talents qui vont bientôt ouvrir à Lyon. Cette année, trois stands ont notamment fait sensation : d’abord, les deux amies de Lady Bao ont ravi les amateurs de nourriture chinoise avec leur succulents jiăozi (raviolis chinois). Leur restaurant devrait ouvrir dans quelques semaines dans le 6ème arrondissement. Ensuite, Dorner Frères, dont la pâtisserie devrait ouvrir début novembre (pile poules bûches de Noël) également dans le 6ème arrondissement, ont ravi les becs sucrés avec leur tropézienne revisitée dans une brioche feuilletée. J’ai également vu passer pas mal de mentions du Bistrot du Sucré, le bar à dessert que le Bistrot du Potager a imaginé pour Food Traboule, le food court qui va bientôt ouvrir dans le Vieux Lyon, mais je n’ai pas gouté.
Alors, oui, bien sûr, avec un tel événement, il y a du monde, et donc un peu d’attente pour ceux qui s’y prennent au dernier moment. On pourrait aussi parler du Sugar Hangar où les pâtissiers et glaciers sont un peu à l’étroit étroit (enfin surtout les clients, en vrai), mais il faut avouer que malheureusement, contrairement au salé, tout le monde veut du sucré sur la fin de la soirée, pour finir en douceur. Ce n’était pas non plus la foire d’empoigne, et personnellement j’ai pu goûter tout ce que je voulais.
Côté musique, c’était encore une fois une très belle programmation, et j’ai adoré revoir Puppetmastaz.
Un bon point également pour le paiement cashless via l’appli LyfPay. Plus de files d’attente pour les tokens, les problèmes de tokens qui manquent quand on arrive au stand, ou qui trainent dans les poches le lendemain.
Au final, le festival aura accueilli plus de 30 000 personnes sur les 4 jours, une belle performance.
Vivement l’année prochaine !