Je vous en avais parlé la semaine dernière, ce week-end a eu lieu la 20ème édition du Festival Woodstower. Je n’ai pas pu m’y rendre ni jeudi pour la soirée d’anniversaire, ni vendredi pour raison professionnelle, mais j’y suis allé samedi soir.
Je voulais voir les lyonnais de Texas Menthol, mais je ne pouvais malheureusement pas arriver aussi tôt. J’arrive vers 20h30, la nuit tombe doucement, le site est encore assez calme. Du coup j’en profite pour faire mon premier arrêt maintenant obligé dans tous les festivals, le stand cashless. Pas d’appli disponible (de toute façon, Leefpay ne veut pas fonctionner sur mon téléphone…), obligé d’acheter (grrrrrr) une carte qu’on pourra recharger. Je décide de viser large pour ne pas avoir à revenir, car on peut se faire rembourser ensuite pendant 15 jours sur le site de Woodstower…. Sauf si on perd sa carte comme moi ☹
Bref, je me dirige vers la Main Stage ou la canadienne Mélissa Laveaux d’origine haïtienne envoute déjà le public. Je l’ai découverte la semaine dernière en préparant mon article et j’avoue que c’est un peu pour elle que je suis venu ce soir. Je ne suis pas déçu, avec un set qui devient de plus en plus rock au fil des chansons, tout en gardant une touche exotique qui ressort de temps en temps.
A peine le concert fini, je file sous le Chapiteau pour voir le deuxième groupe qui m’a fait me déplacer ce soir, Sons of Kemet, que j’ai également découvert la semaine dernière mais qui s’est classé directement dans mon top album. Les groupe, composé de 2 batteurs, 1 saxophone ténor et 1 tuba basse, entre en scène dans une certaines pénombre. Très rapidement l’ambiance monte et le chapiteau s’enflamme d’un jazz très rythmé, un petit côté fanfare, mais presque écorché. J’adore.
Je quitte malgré tout le concert un peu avant la fin pour aller voir Crayon, dont on m’a dit beaucoup de bien, sur la scène Woodsfloor, à l’autre bout du site. Malheureusement, le concert a commencé en avance et n’a visiblement pas duré très longtemps, donc il est déjà fini quand j’arrive. Je retourne donc à côté du Chapiteau où se déroule un karaoké live. C’est-à-dire qu’un groupe joue les morceaux en live, et des quidams du public chantent les paroles. C’est super sympa, ça met bien l’ambiance.
Je retourne ensuite sur la scène Woodsfloor pour voir le set de Joris Delacroix, routier de l’électro malgré son jeune âge. Le Montpelliérain déroule un set assez classique, très propre, mais très efficace, qui plait beaucoup au public qui envahit l’espace un peu réduit.
Retour ensuite au Chapiteau pour voir une sensation actuelle, Biffty & DJ Weedim, qui déroule un rap un peu trash avec des paroles plutôt basiques qui plaisent au jeune public qui reprend toutes les chansons en cœur.
Je n’insiste pas, et je préfère retourner à la scène Woodsfloor pour un set que j’attends avec une certaine curiosité, celui de Vladimir Cauchemar, le petit dernier de l’écurie Ed Banger qui a fait le buzz avec son petit aire de flûte qui reste bien en tête, et son clip complètement décalé. Le producteur affublé d’un crâne façon The Mask enchaîne les morceaux populaires habilement mixés avec des sons électro très prenants et quelques airs de flûte de temps en temps. Ça rappelle 2 Many DJs et c’est vraiment très bon, impossible de partir avant la fin.
On aura donc raté le set de Fakear sur la Main Stage, on choppe juste quelques notes de l’a dernière chanson, bizarrement très pop, à tel point qu’on n’était même pas sûr que ça soit lui… Madben enchaîne sur la scène Woodsfloor avec un set présenté comme audio et vidéo. C’est vrai que la vidéo et les lumières sont chouettes, mais ce n’est pas non plus ouf malade. Ça nous permet de patienter jusqu’à l’arrivée du boss sur la Main Stage, l’allemand Boys Noize qui mettra tout le monde d’accord.
Je quitte le site sur le coup de 3h30 car le froid est bien tombé. Je laisse le berlinois mettre le public ko et je rentre me coucher, des sons et des bons moments plein la tête. De quoi tenir jusqu’à l’année prochaine.