3 expositions à voir à Paris cet été

Si vous me suivez sur Instagram (quoi, il y a encore des gens qui ne me suivent pas sur Instagram ??), vous avez vu que j’ai fait quelques allers-retours à Paris ces dernières semaine. C’était pour le boulot, mais c’est plus fort que moi, impossible de passer à Paris sans profiter un minimum de l’offre culturelle abondante de la capitale.

Voici donc 3 expositions vues récemment et qui m’ont bien plu.

Picasso Primitif au Musée du Quai Branly jusqu’au 23 juillet

On commence avec la plus ancienne, et qui se termine malheureusement ce dimanche prochain, Picasso Primitif au Musée du Quai Branly.

Il est évident que Picasso a été énormément inspiré par les arts non-occidentaux, même si sa relation avec est assez ambigüe. Collectionneur compulsif d’un art à peine découvert, il a pourtant eu cette formule : « L’art nègre ? Connais pas ».

La première partie de l’exposition est un peu déroutante, car elle parle surtout de la découverte de l’art non-européen par Picasso, notamment à travers des courriers échangés avec des galeristes et/ou amis artistes, ainsi qu’avec des photos des ateliers ou habitats de l’artiste espagnol où l’on distingue quelques sculptures. Pas inintéressant, mais j’avais peur de rester sur ma faim. Heureusement, après cette (longue) parenthèse épistolaire et photographique, on arrive enfin dans le vif du sujet, avec de nombreuses œuvres de l’artiste mises en regard de sculptures africaines, latines-américaines ou de l’Océanie. Et là, la preuve de l’inspiration est vraiment saisissante et donne envie d’en savoir plus sur tous ces arts non-occidentaux.

Infos pratiques :
Picasso primitif, jusqu’au 23 juillet 2017
Musée du quai Branly – Jacques Chirac
37 Quai Branly
75007 Paris
Plein tarif : 10 € / Tarif réduit : 7 €
http://www.quaibranly.fr/

 

Autophoto à la Fondation Cartier jusqu’au 24 septembre

Deuxième exposition que j’ai vue lors de mon petit périple, Autophoto, présentée à la Fondation cartier pour l’Art Contemporain, est un énorme clin d’œil au thème de la voiture dans l’art photographique. Il faut dire que la voiture exerce un tel attrait sur l’Homme (avec un grand H, même si, il faut l’avouer, ce sont souvent plutôt des hommes qui sont concernés), que ce n’est pas surprenant qu’autant d’artistes se soient penchés sur la question. Parfois rassemblées en « collections » dans un seul cadre, souvent sous forme de séries thématiques, en petit ou en grand format, ce ne sont pas moins de 500 photos de plus de 100 artistes, qui sont exposées sur les deux étages de la fondation.

Luciano Rigolini – 1963 American Cars – 2016

Ronni Campana – Badly Repaired Cars – 1963

Matthew Porter – Borough Prime – 2015

Edward Burtynsky – Nanpu Bridge Interchange, Shanghai, China – 2004

Infos pratiques :
Autophoto, jusqu’au 24 septembre 2017
Fondation Cartier pour l’Art Contemporain
261 boulevard Raspail
75014 Paris
Plein tarif : 10,50 € / Tarif réduit : 7 €
http://www.fondationcartier.com/

 

David Hockney au Centre Pompidou jusqu’au 23 octobre

L’année dernière, j’avais noté sur un post-il que la Tate Modern de Londres organisait début 2017 une grand rétrospective sur David Hockney, et je m‘étais dit que ça serait un prétexte à aller à Londres. Le Post-it a glissé derrière un meuble, j’ai complètement oublié, mais heureusement, l’exposition est maintenant présentée au Centre Pompidou (avec même 40 œuvres de plus, dont des très récentes), avant d’aller au Met à New-York (où elle sera au contraire plus petite).

L’exposition est très grande, et chaque salle présente une période artistique de l’artiste britannique qui vient tout juste de fêter ses 80 ans. Personnellement, je n’aime pas trop ses premières œuvres (même si elles ont quand même été reconnues par les critiques à l’époque), mais c’est son passage à New York au côté d’Andy Warhol et surtout son arrivée en Californie, qui va lui permettre d’assumer son homosexualité et ainsi d’ouvrir ses œuvres à l’hédonisme, avec des toiles plus gaies, plus lumineuses et colorées, comme la fameuse série des piscines.

Il y a ensuite une série de portraits, certains en simple dessins et d’autres hyperréalistes. Une autre salle présente ses grands tableaux de couples, à nouveau hyperréalistes, presque hypnotisants. Puis vient enfin la salle que j’attendais le plus, celle avec les polaroids. On y trouve des séries de portraits, mais surtout quelques collages de portraits ou de paysages, comme le fameux Pearblossom Hwy composé de plusieurs centaines de clichés collés les uns à côté des autres.

Enfin, David Hockney étant un véritable touche à tout, les dernière salles présentent les travaux plus récents de l’artiste, notamment avec le numérique, que cela soit de la vidéo, ou même des peintures sur iPad (j’avais vu une expo complète de cette série à la Fondation Pierre Bergé il y a quelques années, c’est assez surprenant).

David Hockney – A Bigger Splash -1967

David Hockney – Henry Geldzahler and Christopher Scott – 1969

David Hockney – Pearblossom Highway – 1986

David Hockney – Billy and Audrey Wilder, Los Angeles – 1982

David Hockney – Nichols Canyon – 1980

 

Infos pratiques :
David Hockney, une rétrospective, jusqu’au 23 octobre 2017
Centre Pompidou
Place Georges-Pompidou
75004 Paris
Plein tarif : 14 € / Tarif réduit : 11 €
https://www.centrepompidou.fr/

 

 

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