Je vous en avais parlé la semaine dernière, ce week-end se tenait au Grand Parc de Miribel Jonage le festival Woodstower. Petit retour sur l’évènement.
L’intérêt d’organiser un festival au Grand Parc, c’est bien sûr d’être loin de la ville, au bord de l’eau. Cela permet de faire tout le bruit que l’on souhaite sans embêter les voisins, et cela permet aussi de profiter de la plage quand il fait beau (et inutile de vous rappeler qu’il faisait justement très beau ce week-end). Les plus malins qui avaient apporté leurs affaires ont donc pu se baigner et écouter le soundsystem sous-marin.
Pour ma part, je me suis rendu au festival en fin d’après-midi pour vous préparer une petite surprise…
Il faisait encore bien chaud, mais la scène principale était sous un chapiteau aux bords ouverts, ce qui fait que l’air circulait et qu’on se sentait vraiment bien.
A 19h30, les hostilités ont vraiment commencées avec Jeanne Added, la sensation rock de l’été. Beaucoup de présence pour cette artiste au long parcours musical en tant qu’accompagnatrice et qui perce maintenant avec son groupe. Une énergie débordante au point de faire sauter les plombs à la deuxième chanson. Pas possible de continuer (« les inconvénients de la musique amplifiée » rigolera-t-elle). Mais c’est sans compter les techniciens qui ont tout remis en ordre en moins de deux. Le chapiteau est plein à craquer en ce début de soirée, c’est prometteur.
Je suis ensuite tombé dans un traquenard avec des amis qui m’ont payé à boire et je n’ai donc pas pu voir Tifa’s qui avait pourtant l’air sympa. Et j’ai même raté le début de Skip & Die, mais heureusement, eux aussi avaient de l’énergie à revendre, et ça tombait bien parce que le publique en redemandait. Il faut dire que ce mélange d’électro – world – hip-hop à la MIA semblait une intro parfaite pour les clubers / ravers qui attendaient que la scène Hadra (très orientée électro transe) ouvre à l’autre bout du site. Ce sera chose faite peu de temps après, et on a ainsi pu admirer une déco complètement psychédélique qui te donnait l’impression d’avoir pris des substances illicites (qu’est-ce que ça devait être pour ceux qui en avaient vraiment pris…).
Personnellement ce n’est pas forcément ce que je préfère, alors je me suis rabattu sur Thylacine, autre pointure montante de l’électro française. Dommage que la scène Hadra et le Club étaient si près, les sons se percutaient parfois un peu.
Pendant ce temps, sur la scène Pépinière, ce sont les tourangeaux de Chill Bump qui mettaient le feu avec leur hip-hop sauvage. Ce n’est pas pour rien qu’ils ont déjà fait les premières parties de Wax Tailor ou de C2C. Une vraie bonne découverte.
C’était ensuite au tour de The Shoes de monter sur la scène du Chapiteau. Comme on s’y attendait, c’était là encore une débauche d’énergie, et c’était plus que jamais « time to dance » :-). Les visuels old school et complètement barrés à base de vieux gifs animés de fails dignes des années 90 participaient aussi à cette joyeuse ambiance.
Pendant ce temps-là, les BPM continuaient de tambouriner sur la scène Hadra, ainsi qu’au Club voisin. J’en ai profité pour faire un petit tour sur les différents stands de boutiques ou d’associations que je n’avais pas encore trop vus : prévention et sensibilisation diverses, accessoires de mode fluo, sérigraphie sur T-shirt ou fripes, Yelp, etc…
Les lyonnais de Fowatile entrent alors en scène avec un hip-hop assez fat, presque dub, qui servira quasiment de warm up au barré Mr Oizo qui enverra du son bien lourd comme il sait si bien le faire.
Pour ma part, ce sera la fin de la soirée, mais nul doute que de nombreux festivaliers se sont encore déchainés sur la scène Hadra jusqu’à l’aube puisque certains arrivaient seulement au moment où je partais. J’espère qu’ils dormaient sur place dans un des campings prévus à cet effet.
Le festival continuait le dimanche, en mode gratuit et plus détendu. Comme il faisait encore très beau, le blind test aquatique a eu beaucoup de succès (les enceintes sont sous l’eau, il faut mettre la tête sous l’eau pour entendre les morceaux à deviner), ainsi que l’atelier cerf-volant organisé pour les enfants par Yes, I Made It au Petit Tower.
Côté concert, l’après-midi a débuté avec notre chouchou Suissa et sa chanson française chaloupée de plus en plus teintée de maloya, la musique traditionnelle réunionnaise. Toujours très chouette. Je n’ai malheureusement pas pu rester plus longtemps, mais nul doute que les Chiche Capon et surtout Vaudou Game ont du faire le plein.
En tout cas, moi j’ai fait le plein de musique, je suis paré pour la rentrée.
Retrouvez le line-up complet ainsi que des extraits de tous les artistes sur le site internet du festival.
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J’avais pas vu ton article! Je ne suis allée que le samedi mais c’était une chouette journée en effet! 🙂
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