Une petite info en passant très vite, j’ai eu l’occasion hier de voir une très chouette expo de Light Painting par l’artiste Jadikan au centre culturel l’Aqueduc de Dardilly.
Le light painting est une technique qui consiste à utiliser la lumière pour créer des motifs en surimpression sur une photo. En fait, il suffit d’utiliser un temps d’exposition assez long dans un environnement sombre et d’y déplacer une source lumineuse. Le décor sera alors figé tandis que la source lumineuse laisse une trace, comme les phares des voitures par exemple.
Les premiers artistes à avoir exploité cette technique sont probablement Man Ray et Picasso, mais le jeune isérois Guilhem Nicolas, Jadikan de son nom d’artiste, l’a approfondie et la maitrise maintenant à la perfection.
Depuis 2005, où il découvre les possibilités de son appareil photo par hasard en prenant un mégot, Jadikan fait beaucoup de chemin et a appris à dompter la lumière, toute sorte de lumières. Il en a même abandonné son métier d’économiste pour s’y consacrer à temps plein. Chaque œuvre nécessite une préparation minutieuse, qui commence par le repérage du décor, en général une friche industrielle. Le résultat est magnifique, pas étonnant que Jadikan soit devenue une référence dans le monde entier. En ce moment il expose des œuvres en parallèle à Grenoble (Le Pont de Claix), à Viry-Chatillon, à Paris (Bastille Design Center) , à New-York (Affordable Art Fair)… et donc à Dardilly.
Voici quelques exemples de ses réalisations :
L’exposition est gratuite et dure jusqu’au 25 avril dans le hall de L’Aqueduc de Dardilly, Chemin de la Liasse, aux horaires d’ouverture du centre culturel : lundi 14h-19h, mardi, jeudi et vendredi 10h-12h ; 14h-19h et mercredi 10h-12h30 ; 13h30-19h.
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Plus d’infos sur son site internet ou sur sa page facebook.
Et je ne résiste pas à l’envie de vous montrer ce que j’ai moi-même fait avec des copains l’année dernière dans les rues de Lisbonne. Bon, y a encore du boulot 🙂
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Une expo que j aurais aimé voir
Essaie de le suivre sur facebook, peut-etre qu’ils présentera des oeuvres vers chez toi bientôt, qui sait ?
Je me demande si j’aurais fait aussi bien…..qui sait ? ;-p
ah ah, non, pas possible 🙂
Chouette mais je ne comprends pas le truc 🙁 Pas assez calée en photo sans doute.
Nan j’ai pas honte de le dire!
En fait le principe est assez simple : pour faire une photo correctement exposée (c’est à dire ni trop claire ni trop sombre), il faut trouver la bonne « quantité de lumière » (= le nombre de photons sur la pellicule ou le capteur).
Il y a plusieurs facteurs avec lesquels tu peux jouer pour avoir la même quantité de lumière : la sensibilité (avant c’était celle de la pellicule, ex 100 iso, 400 iso, etc..), l’ouverture du diaphragme (les f/ dans les caractéristiques de l’objectif, ne pas confondre avec la focale (= le zoom) exprimée en mm) et enfin le temps d’exposition (ou de pose).
Si tu baisses la sensibilité et que tu fermes ton diaphragme au maximum, tu auras besoin d’un temps d’exposition plus long pour avoir la même quantité de lumière. En bougeant une source de lumière, elle va laisser une trace floue car elle va envoyer un peu de lumière sur sa trajectoire (c’est comme la persistance rétinienne) alors que le fond restera net car il n’aura pas bougé (il faut absolument un trépied).
Voilà, j’espère que tu comprends un peu mieux. Et ça explique aussi certaines photos ratées qu’on peut parfois faire 🙂
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