Non, le cycle des concours de l’anniversaire de mon blog n’est pas fini, rassurez-vous, mais comme dirait le fameux journaliste Jean-Marc Morandini (il a vraiment sa carte, sérieux ?), l’actualité n’attend pas !
Et l’actualité aujourd’hui, c’est que j’ai eu la chance d’interviewer hier soir le jeune chanteur soul-folk américain JC Villafan, qui fait sa promo en ce moment à Lyon. Vous avez peut-être vu les affiches de sa tournée, d’ailleurs, car il a joué hier soir au Monkey Club et donnera encore 3 concerts à Lyon avant de passer par Paris et de poursuivre en Angleterre. C’est gratuit et c’est bien, alors foncez !
C’était ma première interview, alors soyez indulgents comme l’a été JC Villafan qui a vraiment été adorable.
Who cares : JC, peux-tu me parler un peu de ton enfance ?
JV Villafan : Ma famille est d’origine mexicaine, mais je suis né et j’ai grandi à Los Angeles, plus précisément dans une banlieue un peu ghetto où la culture hispanique est très présente.
Who cares : tu es très jeune (20 ans), quel a été le déclic pour faire de la musique ?
JC Villafan : Mon père et ma grand-mère étaient musiciens et chanteurs, j’ai donc baigné dans la musique durant toute mon enfance. Mais c’est plus en voyant les pubs pour les guitares que j’ai vraiment su que c’est ce que je voulais faire. Mon père m’a acheté ma première guitare quand j’avais 12 ans et j’ai appris à jouer tout seul.
Who cares : Parle-moi de ta musique, de tes influences, en musique ou autre, d’ailleurs.
JC Villafan : Je décrirais ma musique comme rythmée et mélodique à la fois, influencée par le blues, le jazz, la pop, le folk, un peu tout… j’écoutais aussi du hip-hop plus jeune et j’essaie d’y mettre un peu son âme dans ma musique. En fait, je n’écoute pas tant de musique que ça, mais je lis beaucoup. J’aime beaucoup les livres qui inspirent les gens, comme ceux de Mitch Albom ou William Falkner par exemple.
Who cares : Et concernant les paroles ?
JC Villafan : J’écris surtout sur la rencontre entre les gens, pour essayer de leur transmettre quelque chose de positif, les inspirer. Dans mon adolescence, j’ai vécu une période de dépression, c’est une sorte de gène familial et quand j’ai réussi à m’en sortir, j’ai eu envie de transmette une attitude positive pour que les gens sachent comment appréhender les événements difficiles de leur vie.
Who cares : Comment est-ce que tu écris ? Est-ce ça te vient comme ça, ou est-ce que tu t’astreins à des périodes de travail ?
JC Villafan : J’écris un peu quand l’inspiration me vient et globalement je préfère écrire seul au calme. J’ai du mal à travailler dans un parc ou dans un bar, mais j’enregistre beaucoup d’idées sur mon iPhone et ensuite je les retravaille. J’écris toujours la musique en premier, et si c’est un rythme lent avec une mélodie triste par exemple, alors je vais y ajouter des paroles tristes.
Who cares : Ton nouvel EP est sorti la semaine dernière, peux-tu m’en parler ?
JC Villafan : Je suis super content de cet EP sur lequel j’ai travaillé plusieurs mois, car ça n’a pas été facile. On a eu pas mal de soucis, avec des gens malades, par exemple. On a du changer trois fois d’ingénieur du son.
Who cares : Pourquoi jouer seul et pas dans un groupe ?
JC Villafan : J’ai déjà essayé mais en général ça ne fonctionne pas, c’est difficile pour prendre des décisions, pour voyager, etc… Tant que je suis seul, j’ai juste à prendre ma guitare, ma voiture et c’est parti. Il m’arrive parfois de prendre des musiciens, mais pas sur cette tournée, peut-être la prochaine, j’aimerais bien.
Who cares : C’est la première fois que tu viens à Lyon ? Qu’est-ce que tu en as pensé ?
JC Villafan : C’est la première fois que je viens en Europe, même. Je n’ai pas encore eu beaucoup le temps de visiter, je suis arrivé hier de LA après 30h de voyage, mais ce que j’ai vu aujourd’hui m’a beaucoup plus. J’aime bien l’ambiance, ça me rappelle Guadalajara, la ville de mes parents au Mexique, où j’ai passé quelques années quand j’avais dix ans. J’aime beaucoup les musées et cet après-midi, j’ai même joué de manière impromptue dans la cour du musée des Beaux Arts, c’était vraiment cool.
Who cares : Où vas-tu après Lyon ?
JC Villafan : J’ai 4 dates à Lyon puis 2 à Paris, ensuite je vais passer une semaine en Angleterre, avant une tournée de deux semaines aux Etats-Unis. J’aimerais bien aussi faire quelques dates au Mexique, pour revoir ma famille.
Bon, assez parlé, on l’écoute chanter maintenant ? Je vous ai mis le teaser de la tournée anglaise que je préfère à celui de la tournée française :
JC Villafan sera donc de passage à Lyon :
le mercredi 07/11 au Monkey Club
le jeudi 08/11 au Blogg,
le vendredi 09/11 au Ninkasi Kafé
et le 11/11 à L’aKroche
Puis à Paris :
le 14/11 au Café Mama Kin
le 15/11 au Bizz’art
le 16/11 au MizMiz Café.
Pour plus d’infos, rendez-vous sur son site internet ou sur sa page facebook.
Je tiens encore à remercier JC qui a été vraiment super, ainsi que Charlotte qui a permis cet entretien.
ça a l’air pas du mal du tout dis donc. J’irais bien l’écouter ce weekend. Merci de la découverte !
Content que ça te plaise
Je l’ai vu hier au Monkey. J’ai trouvé ça très très sympa.
+ : il joue super bien de la gratte
+ : il chante vraiment bien
+ : le style folk / soul est sympa.
+ : la reprise de « Ain’t no sunshine » : démente !
– : Un bémol cependant : il a un peu tendance à en « faire beaucoup » au niveau du chant. avec des « OuouOuouOuoOuoOuououououOOOOuuuuu » et des vibes à n’en plus finir. ça m’a rappelé les « Boyz II Men » et ça m’a un peu contrariée…
Mais il est jeune, laissons lui le temps de mûrir pour nuancer un peu tout ça… En tousc as : super découverte !
Il est jeune, mais en même temps je l’ai trouvé très mature pour son âge. Content que ça t’ait plu
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