127 heures

11/08/2011

D’habitude, l’été, au ciné, on n’a droit qu’à des gros blockbusters, et comme j’aime pas trop ça, je pouvais partir tranquille de ce côté-là. Pourtant, on dirait bien que depuis quelques années, la tendance s’inverse un peu et on se retrouve avec des films « d’auteur » qui ont l’air plutôt sympathiques.

Du coup, je n’ai rien vu de tout ça, mais j’ai quand même pu voir quelques films dans l’avion (en super qualité, comme vous pouvez vous en douter).  J’ai choisi de regarder 127 heures, que je n’avais pas eu l’occasion de voir au ciné.

.

.

Le pitch du film est assez court (c’est un des points faible du film, d’ailleurs). Il s’agit de l’histoire vraie d’Aron Ralston, jeune américain passionné par la nature et en particulier la région du Blue John Canyon, dans le parc naturel de Canyonland dans l’Utah. En avril 2003, comme à son habitude, il part pour un week-end de rando et d’escalade, seul, sans dire à qui que ce soit où il allait. Malheureusement, il se retrouve avec le bras coincé par un rocher. Comme il est plutôt débrouillard, il décide de tenter tout un tas de choses avec le peu de matériel et de vivres qu’il a (cordes, couteau, frontale, appareil photo, etc…), mais rien n’y fait et la seule solution qu’il trouve au bout de 5 jours est de se couper le bras à l’aide de son canif et d’un rocher pour se dégager.

.

.

L’histoire est extraordinaire, car vraie, les paysages sont à couper le souffle, et ça donne envie de visiter cette partie des Etats-Unis et/ou de se (re)mettre au VTT, mais le principal problème, comme évoqué plus haut, réside dans l’histoire qui est somme toute assez courte pour en faire un film. Dany Boyle (réalisateur de Petits Meurtres Entre Amis, Trainspotting, La Plage, 28 jours plus tard ou Slumdog Millionnaire, entre autres) a donc du remplir en prenant son temps sur le passage avec les 2 filles qu’ils rencontrent au début de son périple (heureusement qu’il les a prises en photo en maillot de bain, ça peut toujours servir quand on est seul 5 jours…), puis surtout de nombreuses phases mystiques où Aron hallucine (ce qui peut se comprendre), réfléchit sur sa vie, sa relation avec ses parents (dorénavant il répond aux appels de sa môman), son ex petite-amie, ses nouvelles copines qui l’avaient invité à une soirée, son collègue à qui il n’a pas dit où il allait, etc…

La scène finale où l’acteur rencontre le vrai personnage, et où on le voit vivre sa vie, faire de l’escalade ou nager apporte également sa dose de pathos pas nécessairement très utile.

.

.

Bref, un film sympa pour l’avion ou un dimanche pluvieux, mais certainement pas le chef d’œuvre de Dany Boyle.

Je vous mets quand même la bande annonce :

.

.

Pour ne pas rater les prochains articles ou concours, n'hésitez pas à souscrire à la newsletter.

(pas de spam, promis)