27/02/2011
Ca faisait longtemps que je ne vous avais pas parle de cinéma. D’abord parce que personnellement, je trouve que la fin de l’année dernière était assez pauvre en bons films et ensuite parce que je n’ai pas forcément eu le temps d’écrire sur les films que j’ai vus.
Quand j’ai entendu parler de Black Swan la première fois, j’avais compris que c’était un film sur la danse. Sur la détermination et le travail acharné que cela demande, et sur la danse classique (c’est pas Danse avec les stars de TF1, quand même..), mais de la danse quand même. Et pour tout vous dire, la danse est pratiquement la seule discipline artistique avec laquelle j’ai vraiment du mal.
Puis quand j’ai vu que le réalisateur était Darren Aronofsky, qui a réalisé, entres autres, Pi et surtout Requiem for a dream (le film qui m’a le plus remué, je crois), je m’y suis intéressé de plus près. Ensuite on a parlé de la performance exceptionnelle de Natalie Portman (qui a reçu de nombreux prix et devrait selon toute vraisemblance recevoir l’Oscar de la meilleur actrice cette nuit) et j’ai réalisé que la danse était plus un prétexte…
Effectivement, c’est un peu tout cela : c’est quand même sur la danse, c’est dérangeant comme du Aronosky et Natalie Portman joue magnifiquement bien.
Elle joue le rôle de Nina, qui rêve d’obtenir le rôle de la reine des cygnes dans la nouvelle chorégraphie que Thomas Leroy (très bon Vincent Cassel, moi qui ne suis pas fan d’habitude) va monter au ballet de New York. Mais pour l’obtenir, elle devra non seulement pouvoir interpréter le cygne blanc, mais surtout se dépasser pour arriver à interpréter le cygne noir. Cette ambivalence prend tout son sens dans le petit monde fermé et ultra compétitif de la danse classique professionnelle, et cela ne se fera pas sans dégâts. Mais je ne vous en dirais pas plus pour ne pas spoiler l’histoire.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore vue, voici la bande annonce :
Retour de ping : Bilan de février | Who cares, really ?
Les commentaires sont fermés.