Glass Museum, ou le minimalisme belge

On continue les découvertes musicales avec Glass Museum, duo belge d’électro jazz, dont le deuxième album, Reykjavik, vient tout juste de sortir.

Glass Museum © Barthélemy Decobecq

J’ai eu le privilège de le découvrir en avant-première, et je peux vous garantir qu’il tourne en boucle dans mon casque depuis quelques semaines. Idéal en cette période de confinement.

Après la sortie en 2018 de leur premier album, étrangement intitulé Deux, Antoine Flipo et Martin Grégoire sont partis en tournée dans le nord de l’Europe. En Belgique, forcément, mais aussi en Hollande et même en Islande, à l’Iceland Airwaves de Reykjavik.

Ces nombreux voyages leur ont trotté dans la tête, jusqu’à ce qu’il en sorte 8 nouvelles chansons réunies dans ce deuxième album, nommé d’après leur séjour le plus marquant, Reykjavik.

Sur ce nouvel opus, le minimalisme est toujours de rigueur, et le piano est mis en beauté par des tonalités froides qui nous transportent dans le grand nord. On pense évidemment à Sigur Ros ou à Nils Frahm, ce qui n’est pas pour me déplaire. Ce voyage vers le froid est également accentué par un magnifique son cristallin, comme si le piano était en verre, ou en icebergs. Parfois, des sonorités électro sont plus présentes, rappelant par exemple Gogo Penguin ou BadBadNotGood aux connaisseurs. Vous me direz ce que vous en pensez, mais je verrais bien ce mix de sophistication et d’explosivité comme bande originale d’un polar.

Leur dernier clip, tourné au Vietnam, est lui aussi magnifique, regardez donc cette beauté.

Plus d’infos sur Glass Museum sur leur site internet ou sur leur page facebook.   

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