Grèn Sémé

On continue avec les découvertes musicales et aujourd’hui je vais vous faire voyager de l’autre côté du globe, à la Réunion, avec le groupe Grèn Sémé.

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J’ai découvert ce groupe lors de mon voyage sur  « l’Ile Intense » (marketing, quand tu nous tiens…) il y a maintenant 2 ans (rappelez-vous…). Il s’agit d’un mélange de slam et de maloya, une musique traditionnelle réunionnaise.

Ce serait sûrement un peu fastidieux à expliquer ce qu’est le maloya (surtout que je ne suis pas un spécialiste), mais sachez simplement qu’il s’agit d’un style de musique qui descend du chant des esclaves africain à la Réunion (et à Maurice). Le chant est composé de sortes d’incantations majoritairement en créole, en hommage aux ancêtres esclaves, mais aussi pour se moquer des maitres blancs et il était pratiqué dans les kabars (cabarets en créole). La musique qui l’accompagne est surtout rythmique, avec des instruments comme le kayamb (sorte de shaker en forme de plaque), le roulèr (sorte de tambour sur lequel on est assis), le piker (nœud de bambou souvent posé sur un pied que l’on frappe avec des baguettes), le bobre (instrument à une seule corde avec une calebasse similaire au Berimbau brésilien que l’on voit à la capoeira) ou encore le sati (plaque de fer sur laquelle on tape avec des baguettes). Le maloya a été interdit à la fin des années 50 par les colons, puis réhabilité dans les années 70 pour être finalement classé au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco en 2009.

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Le groupe s’est formé en 2006 à Montpellier autour du chanteur Carlo de Sacco mais ils sont maintenant de retour à la Réunion. Le premier album éponyme est sorti en 2013 et le deuxième est en cours d’enregistrement, sa sortie étant prévue pour septembre.

Voyons donc ce que donne ce mélange :

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Ce n’est plus tout à fait Noël, mais encore un peu, puisque Grèn Sémé offre son premier album en téléchargement à prix libre sur son site jusqu’au 15 janvier. Ça permettra de patienter jusqu’à ce que leur tournée passe par chez nous.

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Plus d’infos sur Grèn Sémé sur leur site internet ou sur leur page facebook.

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