On termine la programmation du festival This Is Not A Love Song avec les groupes présents le dimanche 31 mai.
(Le compte-rendu du vendredi 29 est à lire ici et celui du samedi 30 là).
Comme la veille, des concerts gratuits avaient lieu l’après-midi, avec Johnny Hawaii, Appletop, Zun Zun Egui, Conger! Conger! et Bad Breeding.
La soirée a recommencé à18h45 avec Sleaford Mods, étrange duo anglais formé d’un rappeur-parleur qui déverse (visiblement) sa hargne du quotidien dans un flow monocorde et énervé, à la manière d’un Mike Skinner de The Streets, et un mec derrière dont le rôle semble résumé à lancer la bande son enregistrée au début de la chanson et l’arrêter à la fin (le reste du temps il a une main dans sa poche et une bière dans l’autre, comme sur le clip !). Probablement intéressant si on comprend les paroles (ce qui n’était pas mon cas), mais sinon assez surprenant.
Tout aussi surprenant mais dans un style complétement différent, le club accueillait les américains de Weedeater et leur stoner métal des familles. Pas trop ma came.
Pendant ce temps-là, la scène extérieure accueillait Unknown Mortal Orchestra et leur pop psychédélique qui a hypnotisé tout le monde. A noter qu’ils seront au Marché Gare le 9 novembre, quelques jours seulement après leur passage au festival Pitchfork à Paris !
Mais il est déjà temps de rentrer dans Paloma pour le dilemme du jour. En effet, The Soft Moon joue dans la grande salle. Les américains nous gratifieront d’une dark wave parfaite qui n’est pas sans rappeler New Order ou le krautrock à la Kraftwerk.
Pendant ce temps-là, à quelques mètres, dans le club, un autre groupe mettait une grande claque au public, les canadiens (comme leur nom ne l’indique pas) de Viet Cong, tout nouveau venu sur la scène post-punk
C’est peut-être à cause de ces 2 claques qu’on a pas vraiment accroché au set foutraque de Foxygen sur la scène Flamingo. Peut-être aussi qu’on commençait à saturer un peu… Du coup on en a profité pour se sustenter dans un des 4 (seulement) foodtrucks que le festival proposait.
On s’est ensuite réfugié à l’intérieur dans la Grande Salle pour écouter le duo post punk anglais de Drenge mélanger à quelques notes punk de Teenanger (dont la couverture de page facebook a été prise à TINALS..).
J’attendais avec beaucoup d’impatience le set de BadBadNotGood que j’avais raté à Jazz à Vienne il y a 2 ans, mais je dois avouer que j’ai été assez déçu. Le combo qui mêle sur album jazz, trip-hop et hip-hop est parti dès le début en version très jazz (pourquoi pas, moi ça ne me dérange pas) mais très déstructuré, au point que j’étais totalement dérouté. Dommage.
On est passé très rapidement écouter le punk des américains de Torche puis on a filé voir Ze tête d’affiche du festival (enfin les plus connus, surtout), Interpol. Pour être honnête, ce fut une mini déception aussi car le set des américains était peut-être trop parfait, du coup il en était un peu lisse.
La grande Scène avait ensuite des airs de plage californienne quand Allah-Las ont investi la grand scène pour un super set très calibré de surf pop qui m’a fait regretter de ne pas les avoir vu plus tôt (il me semble qu’ils sont déjà passés à l’Epicerie Moderne par exemple).
La soirée se poursuivait encore avec le hip-hop des américains de Ratking et des montpelliérains de Perfect Hand Crew (chacun sa east coast…) mais pas trop notre came et bien crevés, on a préféré rentrer se coucher, fatigués mais heureux.
A l’année prochaine TINALS.
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