TINALS jour 1

Après vous avoir (je l’espère) donné envie d’en savoir un peu plus sur le festival This Is Not A Love Song l’autre jour, voici venu le temps des cathédrales de vous parler de la programmation.

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A commencer par celle du vendredi 29 mai.

Quasiment pas de queue, on rentre tout de suite sur le site du festival et on se dirige vers la Grande Salle pour se prendre la première claque du festival avec Swans. Les américains qui tournent depuis plus de 30 ans nous gratifieront de 2 heures de rock expérimental riches en décibel. De nombreux artistes avouent avoir été très influencés par les Swans, et y compris au festival, plusieurs artistes nous diront se sentir flattés d’être en leur compagnie.

On est resté scotchés pendant deux heures et du coup, on n’a rien vu du set des canadiens punk de Fucked Up ni de la pop ultra psychédélique de Morgan Delt.

On aura tout juste le temps de voir quelques morceaux des excités canadiens de Ought (signé sur le label Constellation), dommage que c’était en même temps, car ça paraissait très prometteur.

Petite pause food truck pendant le set du musicien électro performer Dan Deacon, du coup j’avoue qu’on n’a pas trop écouté.

On a jeté une oreille rapide à Shamir, la découverte Pitchforkienne de l’année. Le jeune américain a fait le show avec sa voix haut perchée et une musique mélange d’électro, r’nb, hip-hop, etc… . Pas désagréable, mais pas le truc de l’année non plus.

Pendant ce temps-là, Thurston Moore, ex guitariste de Sonic Youth, faisait trembler la scène flamingo et m’a fait regretter de ne pas être allé le voir au Sonic (ça ne s’invente pas..) quelques semaines plus tôt. Bon, ce n’est pas la première fois qu’il passe à Lyon, il devrait revenir, et là j’y serai !

Retour dans la Grande Salle pour écouter la pop de Gaz Coombes, ex chanteur et guitariste de Supergrass. Ça passe, mais ça reste sage, et on commence un peu à fatiguer (merci les fauteuils de la mezzanine).

On aura rien vu de la pop de Kevin Morby ni de Mikal Cronin, à cause des concerts qui se chevauchent, mais surtout parce que la salle du Club était blindée, dommage.

Retour sur la Grande Scène pour Caribou. Le Canadien délivre un set qui plait au public, mais un peu trop carré et attendu à notre goût.

On n’aura pas vu les parisiens de DBFC non plus, pour cause de club saturé, je suis bien content de les avoir vus lors d’une Summer Session au Transbo il y a quelques semaaines.

Bine content par contre d’avoir vu Thee Oh Sees, car j’avais raté les américains lors de leur (leurs?) précédent passage à Lyon. La Grande Salle est en ébullition à l’écoute du garage du leader John Dwyer accompagné notamment de deux batteries.

La soirée se terminera avec les anglais de Public Service Broadcasting. Autant ça m’avait bien plus quand je les avais vus à Heart of Glass, Heart of Gold, autant là, je n’ai pas vraiment accroché. Bon, j’étais peut-être aussi fatigué…

Il était alors temps d’aller prendre des forces, là suite plus tard

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