Prohom

Je me suis rendu compte récemment que je ne vous avais jamais parlé d’un chanteur lyonnais que j’aime beaucoup, et à l’approche d’un de ses rares concerts à Lyon, il est temps de réparer cette faute. Je voudrais donc vous parler de Prohom.

 Prohom

Prohom, Philippe de son prénom, est pourtant une figure importante de la musique à Lyon. Que ce soit en tant qu’interprète au sein de son groupe, ou, de manière moins visible, en tant que coach scénique auprès de jeunes groupes, notamment pour le Printemps de Bourges.

Personnellement, je l’ai découvert il y a maintenant pas mal d’années aux Nuits de Fourvière dans le cadre d’une soirée Lyon Rugit la Nuit et ce fut une révélation. De la chanson rock électro avec des textes français incisifs, revendicatifs et plutôt bien troussés. Le tout délivré par une pile électrique, il n’en fallait pas plus pour que je reparte avec le disque qui a tourné en boucle dans mon autoradio. Pour ceux qui connaissent, c’était l’époque de Georges (attention dossier dans la vidéo ci-dessous) ou des morceaux plus sombres (mais toujours intenses) comme Ça oublie d’aimer.

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Puis j’avoue que j’ai moins aimé la période suivante et j’ai même été un peu déçu par deux concerts dans les années 2010s (je ne me rappelle plus exactement les dates ou les tournées correspondantes…).

Aussi, quand son dernier album, Un monde pour soi, est sorti en 2013, j’avoue que je ne me suis pas précipité dessus. Pourtant, le premier single sorti, Je voudrais que tu sois morte, annonçait la couleur, une belle couleur noire satinée, au moins au niveau des paroles. Pour la musique il faudra encore patienter d’écouter un peu plus l’album car ce single est plus langoureux.

De même, lorsque qu’il est passé au Marché Gare en juin dernier, j’y suis allé avec une certaine appréhension. Je n’avais pas trop écouté le dernier album, et surtout, allais-je retrouver le Prohom qui m’avait fait bondir et m’égosiller quelques années auparavant ? Je coupe court à tout suspens, la réponse est oui ! Mille fois oui, même, tant ce concert était jubilatoire.

Prohom est revenu à ses premières armes, la chanson rock française engagée, accompagné de ses machines et de très bons musiciens. En particulier, le guitariste, Michel Gallego (aka Miguelito), véritablement transcendé du début à la fin.

J’ai vu des dizaines, voire des centaines de concerts dans ma vie, mais là on sentait vraiment les artistes, et Prohom le premier, être sincèrement heureux d’être sur scène. Ils se sont donnés à fond, et le public leur a bien rendu, et rarement un merci de chanteur m’aura paru aussi sincère. Bref, pour moi un des meilleurs concerts de 2014.

 Prohom-Marché-Gare-Lyon-2014 (1)

Prohom-Marché-Gare-Lyon-2014 (2)

A moins qu’il ne soit détrôné par ….. le concert que Prohom va donner ce samedi à la MJC Ô Totem de Rillieux dans le cadre du Festival Des Villes et des Chants. Ne le ratez pas, Prohom est finalement assez rare dans la région.

En plus, le même soir, vous pourrez écouter également Mehdi Krüger et Denis Rivet (dont je vous avais parlé ) et la veille, le vendredi 12, deux autres groupes plutôt cool aussi, La Mine de rien et La ruelle en chantier (j’adore).

On termine avec une chanson qu’a priori il ne joue plus sur scène, et une captation réalisée par les copains de Shoot’it.

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Plus d’infos sur Prohom sur son site internet ou sur sa page facebook, et réservations pour le festival ici.

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