Une petite info comme ça en passant, ça se passe à Paris, mais lundi soir a lieu à l’Olympia la Nuit de la Déprime, 2ème épisode de cette soirée étrange imaginée par Raphaël Mezrahi.
C’est un concept que je trouve pour le coup assez drôle : réunir tout un tas de gens tristes pour chanter des chansons tristes ou lire des textes tristes. C’est tout à fait de saison avec le temps déprimant qu’on a aujourd’hui, mais connaissant Raphaël Mezrahi, on se doute évidemment bien du second degré de la démarche
Les spectateurs de la première édition l’année dernière avaient pu pleurer tout leur soûl en écoutant Hugues Aufray, Christophe, Jean-Luc Lahaie (il est pas mort, lui ?), Véronique Sanson, Phil Barney, Gérard Lenorman, Patrick Bruel, Catherine Lara, Daniel Guichard, Nicoletta, etc… n’en jetez plus, la cour est pleine.
Cette année, c’est un poil mieux, puisque en plus de certains chanteurs ringards qui reviennent, comme Jean Luc Lahaye (ah ben non, il doit pas être mort, du coup…), Véronique Sanson, Michel Fugain, Daniel Guichard, Gérard Lenorman, Nicoletta, Alice Dona, etc… les amateurs du genre auront droit à Thomas Dutronc, Maissiat (alors là, chapeau, ça c’est pas mal du tout, pour le coup), Oldelaf, ou encore Giedré (bah, c’est pas triste, Giédré…).
Il y aura également des stands tenus par des sponsors, comme par exemple une célèbre marque de mouchoirs en papier. Bien trouvé.
Et comme dit Raphaël Mezrahi : « À quoi sert de courir après le bonheur, alors que la déprime est à portée de main »
C’est vrai qu’Oldelaf, dont on parle de plus en plus et qui était en concert avant-hier au Radiant à Caluire, a une chanson plutôt de circonstance :
Bon, et vous, si on vous dit chanson déprimante, vous pensez à quoi ou à qui ?
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