Vous le savez, j’adore Lyon, et je ne perds pas une occasion de mettre en valeur ma ville. Mais j’aime aussi beaucoup Paris. Je n’aimerais pas y habiter, par contre, mais dès que j’en ai l’occasion, j’adore aller y passer quelque jours. Ça me donne l’occasion de profiter de l’offre culturelle infiniment étendue que propose la capitale.
Il y a quelques semaines, j’ai donc profité d’un passage à Paris avec le boulot pour aller voir Dynamo, la méga exposition qui se tient actuellement dans les galeries du Grand Palais. Sur plus de 3 700m², 200 œuvres de 150 artistes entendent retracer Un siècle de mouvement et de lumière dans l’art entre 1913 et 2013.
On y retrouve évidemment des artistes très contemporains, comme Anish Kapoor (dont je regrette de plus en plus d’avoir raté l’expo quand j’étais à Sydney il y a quelques mois), François Morellet, Julio Le Parc (dont l’exposition individuelle au Palais de Tokyo vient de se terminer), etc..
Des œuvres qui peuvent paraître un peu déroutantes pour certains, ou tout du moins perturbantes (lumières éblouissantes, hypnotiques, effet stroboscopiques, illusions d’optiques) dans lesquelles le spectateur prend parfois une part non négligeable.
De nombreux thèmes se dégagent de cette grande rétrospective, comme évidemment les formes, les couleurs, la vision, l’espace, etc… mais en zoomant un peu, les œuvres peuvent souvent se regrouper autour d’une idée commune, indépendamment l’époque : la réflexion, la distorsion, les permutations, les interférences, les trames, les battements, le rythme, le chaos, et bien d’autres encore.
Tout est fait pour modifier votre perception des choses. L’œuvre la plus flagrante est probablement Daylight Blue, Sky Blue, Medium Blue, Yellow, de l’artiste belge Ann Veronica Janssens qui plonge une pièce entière dans un brouillard bleu et jaune qui nous fait perdre tous nos repères.
Mais de nombreuses autres œuvres offres également des situations intéressantes.
J’ai également été assez étonné de voir plusieurs œuvres de Nicolas Schöffer, et notamment celle-là :
Les lyonnais (et notamment ceux qui sont déjà venus chez moi) ça vous fait penser à quelque chose ? Mais oui, c’est bien lui qui a fait la magnifique sculpture de la place d’Arsonval à Grange Blanche.
Mais l’exposions nous rappelle également que tous ces thèmes ne sont pas nouveaux, avec notamment la présence d’œuvres d’artistes un peu plus ancien, comme Frantisek Kupka, Victor Vasarely, Jean Tinguely ou bien évidemment Alexander Calder.
Vous pouvez aussi regarder l’interview de Zilvinas Kempinas qui nous présente une de ses œuvres assez sympa, Beyond the fans.
.
Bref, c’est une superbe exposition que je vous recommande vivement si jamais vous passez par Paris. L’exposition est ouverte jusqu’au 22 juillet. Mais prévoyez du temps, car c’est, paradoxalement, le problème, il y a vraiment beaucoup d’œuvres, peut-être même trop. Désolé pour les photos, j’avais emmené mon appareil photo (pour une fois qu’on avait le droit de prendre des photos), mais sans carte mémoire… J’ai donc dû faire mes photos à l’iPhone…
D’autres photos d’oeuvres à voir ici et là.
Plus d’infos sur le site internet du Grand Palais.
.
Retour de ping : Ron Mueck | Who cares, really ?
Retour de ping : Marseille-Provence 2013 – suite | Who cares, really ?
Retour de ping : Suuns | Who cares, really ?
Retour de ping : Georges Rousse – Utopies partagées | Who cares, really ?
Les commentaires sont fermés.