To Rome with Love

Je dois vous avouer quelque chose : si j’aime beaucoup aller au cinéma, je pense que je manque cruellement de culture cinématographique. Peut-être pour la simple raison que si j’adore aller voir un film au ciné, j’ai toutes les peines du monde à rester concentré devant un DVD. Du coup, il y a plein de super films pas nécessairement très vieux que je n’ai pas vus.

Et les films de Woody Allen ne dérogent pas à la règle. J’ai bien aimé Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu, j’ai beaucoup aimé Whatever works, j’ai adoré Vicky Cristina Barcelona, mais je n’ai pas vu Match Point, Le sortilège du scorpion de jade, la rose pourpre du Caire ni même Manhattan ou Annie Hall (pas taper, Philippe….).

Pour son dernier film, To Rome with Love, Woody Allen a continué sa tournée promotionnelle européenne. Après Londres, Barcelone et Paris, voici notre névrotique new-yorkais préféré qui débarque à Rome avec ses valises et ses acteurs.

Je vous ai mis l’affiche italienne que je trouve bien plus jolie que l’affiche française

Je ne suis jamais allé à Rome (juste voyagé à travers quelques blogs comme chez chocoladdict, par exemple), mais bonjour les clichés. D’après Woody Allen, Rome n’est constitué que de beaux monuments, de ruines, de quartiers piétons tranquilles avec de la vigne qui pend. Les hommes sont beaux et athlétiques, les femmes sexy et volages et tout le monde mange des pâtes ou de la pizza.

Le scénario ? Il n’y en a pas vraiment comme souvent chez Woody Allen, mais ce n’est pas grave quand la galerie de personnages est intéressante et/ou nous fait réfléchir. Ici ce n’est pas le cas, avec ces quatre histoires sans intérêt et auxquelles on ne croit pas une seule seconde. D’abord, un couple de jeunes américain étudiants en architecture (qui habite dans un magnifique loft dans une maison en pierre, mais passons) perturbés par l’arrivée d’une amie croqueuse d’hommes (un bon point pour Alec Baldwin dans le rôle de la conscience). Ensuite ; un couple d’italiens de la compagne qui débarquent à la ville et succombent, lui à une call girl débarquée par erreur et elle à  un acteur adultère. Puis on assiste à la rencontre d’une touriste américaine avec un bel italien. Ils décident de se marier, le père de l’américaine (joué par Woody Allen) débarque et veut à tout prix monter un opéra avec le père de l’italien qui malheureusement en chante bien que sous la douche (un petit sourire pour cette scène). Et enfin, l’histoire pas du tout subtile d’un italien moyen qui devient subitement célèbre sans raison. On l’interroge sur ses moindre faits et gestes, jusqu’au jour où les gens s’intéressent à quelqu’un d’autre.

Côté acteurs, j’ai trouvé Alec Baldwin très bon dans son petit rôle (l’expérience, probablement), Woody Allen et Roberto Begnini fidèles à eux-mêmes (à vous de voir ce que vous en pensez), et Jessie Eisenberg très mauvais (surtout au début, une catastrophe). Les américaines (canadiennes en fait) Allison Pill et Ellen Page sont sexy à souhait, tout comme Penelope Cruz, mais ça ne fait pas tout.

Peut-être que Woody Allen a voulu rendre un hommage au cinéma italien, avec notamment toute une ribambelle d’acteurs et d’actrices italiennes cités (je ne sais même pas s’il s’agit de vrais acteurs), mais comme dit plus haut, ma culture cinématographique ne m’a pas permis de le repérer.

Bef, je pense que ce n’est pas un bon film (ça on ne peut pas dire), mais peut-être pas un mauvais film non plus. En fait, c’est juste un film insignifiant, inutile, quoi.

On se regarde la bande annonce quand même ?

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Et vous, vous l’avez vu ? Qu’est-ce que vous en avez pensé ?

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