The tree of life

22/05/2011

Probablement poussé par l’effet Festival de Cannes, je suis allé voir The tree of life, le dernier film de Terrence Malik. Bon, je vous le dis tout net : je n’ai pas du tout aimé.

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Déjà à la base, je partais avec un mauvais a priori. Tous ces articles dithyrambiques pour un cinéaste qui n’a fait que 5 films (dont celui-là) en 40 ans, c’est louche. En plus, mis à part La ligne rouge (que je n’ai pas vu, j’avoue, et du coup, je ne suis pas près de le voir…), je vous mets au défi de trouver quelqu’un qui a vu un de ses autres films.

D’après le synopsis, arrivé à l’âge adulte, Jack s’apprête à devenir père (ah ben déjà, là, faudra qu’on m’explique comment ça se retrouve dans le film !!). Il repense alors à son enfance partagée entre sa mère aimante et bonne (comme du bon pain) et son père autoritaire (qui se fait appeler Monsieur par ses enfants). Ce bonheur (?), il devra le partager à contrecœur avec ses frères, jusqu’au décès de l’un deux (comment, pourquoi, dans quelles circonstances, on n’en saura rien du tout).

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Ca c’est pour l’histoire (oui, oui, c’est tout). Mais le film ne s’en tient pas là. Il est entrecoupé, surtout au début, par une (très) longue série d’images d’Epinal qu’on dirait empruntées à Yann Artus Bertrand (La terre vue du ciel, Home) et Jacques Perrin (Océans, Le peuple migrateur) : des cascades, des dauphins, des requins, du soleil qui traverse les feuilles dans la jungle, des planètes (l’infiniment grand), des cellules (l’infiniment petit), et même des dinosaures pour ceux qui n’auraient pas compris qu’on parle de l’évolution de la vie. C’est pas que je n’aime pas ce genre d’images, mais ce n’est pas du tout ce que j’attendais ici.

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Photo de Yann Arthus Bertrand du Parc de Yellowstone qu’on retrouve quasiment telle quelle dans le film

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A tous ces clichés (au sens propre comme au figuré), rajoutez une voie off mielleuse au possible qui débite des textes pseudo-mystiques dignes des powerpoints gnangnan avec des anges qu’on reçoit de temps en temps par mail et ça fera bien 2h20 de film.

Bref, vous l’aurez compris, je ne vous le conseille pas. Mais vous savez, les goutes et les couleurs… Voici quand même la bande annonce :

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(au passage, si vous y allez pou Sean Penn, vous ne le verrez pas plus que dans la bande annonce…)

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